Une quantité considérable de déchets est produite chaque année par les chantiers de construction, de rénovation et de démolition. Leur gestion et leur valorisation constituent un enjeu environnemental de taille. Elles relèvent de la responsabilité de chaque producteur de déchets de chantier. Afin de faciliter leur traitement et limiter leur impact sur l’environnement, les responsables de chantier doivent impérativement trier leurs déchets. Des sanctions pénales sont d’ailleurs prévues en cas de non-respect de cette obligation ou en cas de pratiques illicites (ex. : enfouissement ou incinération des déchets sur le chantier). Pour assurer une meilleure gestion de ces déchets, découvrez les conseils pratiques que nous vous livrons.
Pourquoi la gestion des déchets de chantier nous intéresse tous?
La gestion et l’élimination des déchets de chantier sont soumises à une réglementation stricte depuis 1975. Celle-ci vise principalement la revalorisation des déchets inertes et non dangereux du BTP. Selon la loi, leur valorisation finale est donc de la responsabilité des producteurs et des détenteurs de déchets. Pour les valoriser au maximum, un tri doit être effectué de sorte à éviter les mélanges de déchets dont les conséquences environnementales sont catastrophiques.
En outre, il est à noter qu’une réglementation établie par les pouvoirs publics régit le stockage, l’évacuation et le recyclage des déchets de chantier. Les règles relatives à la gestion de ces derniers ne cessent d’évoluer afin de mieux préserver l’environnement. Ainsi, leur triage est de mise pour qu’ils fassent l’objet d’un traitement adapté à leur nature.
Comment s’opère le triage des déchets de chantier ?
Le tri est une étape cruciale de la revalorisation des déchets de chantier. En effet, ces derniers sont regroupés selon leur type, à savoir :
Les déchets inertes
Ils représentent en moyenne 72 % des déchets qui résultent des chantiers de construction. Ils se composent essentiellement de minéraux qui préservent leur propriété physico-chimique après leur collecte et leur stockage. Ils sont donc classés dans la sous-catégorie des déchets non dangereux. Parmi ceux-ci, il y a par exemple la terre, les matériaux de terrassement ou encore le verre.
Les déchets non inertes et non dangereux
On les appelle également déchets industriels banals ou DIB. Ils représentent 26 % environ des déchets du BTP. Ce sont les déchets qui sont non-inertes, non dangereux, non-explosifs et non-corrosifs. C’est le cas du bois, des emballages, des plâtres, des plastiques et des isolants.
Les déchets dangereux
Ils constituent 2 % des déchets à traiter. Comme leur nom l’indique, ils sont chargés de substances toxiques. À cet effet, ils font donc soumis à un traitement et à mode d’élimination spécifique dans les centres certifiés. Ils font d’ailleurs l’objet d’un suivi rigoureux. En effet, le producteur doit détenir un BSDD ou bordereau de suivi des déchets dangereux.
Louer une benne adaptée à la nature des déchets à stocker
Afin d’éviter de mélanger les différentes sortes de déchets entre eux, il est primordial de s’équiper d’une benne à déchets. Un tel matériel permet d’ailleurs de gérer efficacement leur collecte et leur tri. Pour cela, il est conseillé de faire appel à une entreprise de location de benne pas chere. Celle-ci mettra à votre disposition des bennes adaptées à vos besoins et aux contraintes de votre chantier. Le recours à ses services vous permettra de plus un gain de temps et d’argent considérable.
La location de benne est une alternative qui est offerte aux particuliers désireux de gérer leurs déchets efficacement, et ce, à coût réduit. Il y a par exemple les bennes tout cubage qui facilitent le triage et le traitement des déchets. Mais qu’importe la nature des déchets à gérer, il existe une benne qui leur est dédiée (ex. : benne ouverte, fermée, basculante, etc.).
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